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Manbo Marie-Jeanne

Prétresse De Vaudou Haïtien

http://rituels-vaudou-haitien.fr/presentation-manbo-marie-jeann





Bonjour, je m'appelle Manbo Marie-Jeanne. Française d'origine, c'est à mon plus jeune âge que ma famille est partie s'installer en Haïti. Ma culture est autant occidentale qu'haïtienne.

Une fois installée en Haïti, j'y ai rencontré l'amour et me suis mariée avec un Hougan (sorcier vaudou) renommé et reconnu. Je me suis ainsi rapprochée du Véritable Vaudou haïtien et j'ai eu la chance d'y être initiée.


Des années plus tard, j'ai été sacrée grande prêtresse de vaudou haïtien, le plus haut grade de la hiérarchie vaudou.


J'ai exercé des milliers de rituels vaudous haïtiens et désenvoutements à Haïti et en France. Aujourd'hui, veuve, revenue vivre dans le sud de la France pour raisons de santé j'y suis désormais installée. Aujourd'hui, proche de mes petits enfants, qui représentent la nouvelle génération. Quand ceux-ci ont découvert mes dons et pouvoirs extraordinaires pour la magie vaudou haïtienne, ils m'ont encouragé à partager ce don sur ce que l'on appelle internet. J'ai du apprendre à m'adapter à travailler avec cette nouvelle technologie, aujourd'hui j'ai assez d'expérience pour vous proposer mes services « en ligne ».

Ces années de partage, de rencontres et de découvertes m'ont permis d'apporter au quotidien aide et protection, mais aussi réponses et espoirs dans tous les domaines majeurs d'influence de la Magie Vaudou haïtienne comme l'amour, les problèmes conjugaux avec des rituels vaudou haïtiens d'amour, comme l'argent, la confiance en soi et les problèmes du quotidien.


Je ne peux pas vous dire grand-chose de plus en ce qui me concerne, car une Manbo se doit de rester secrète à part que par nature et esprit j'aime aller jusqu'au bout des choses. Ainsi, je peux vous assurer de mon absolue détermination et de ma pugnacité à tout mettre en œuvre dans le but de vous aider.


Il y a très peu de grands prêtres vaudous dans le monde, j'ai aujourd'hui plus de trente années d'expérience et de nombreux retours positifs… dès maintenant, vous avez la possibilité de me contacter ! Ne laissez pas passer cette chance !


Manbo Marie-Jeanne


https://lenouvelliste.com/article/178478/manbo-marie-jeanne-serviteur-de-gede-lawouze-lakou


Manbo Marie-Jeanne, serviteur de « Gede Lawouze Lakou:


Le culte des Gede est une pratique qui fascine autant qu’il fait peur aux non-initiés. En Haïti, depuis des lustres, le mois de novembre est perçu comme le temps fort pour cette fête associée aux défunts. Pour lancer cette mini-série présentant des «hougan» et «manbo» serviteurs des esprits «Gede», nous vous invitons à découvrir Manbo Marie-Jeanne. Elle célébre chaque 5 novembre «Gede Lawouze Lakou», une déité qui est servie dans sa famille depuis plusieurs générations.


Pour nous mettre dans le bain, Manbo Marie-Jeanne, née Tamy Dulia Dufresne, nous emmène dans le cimetière de Meyotte. Drapée dans une sorte de boubou, la belle créole est aussi à l’aise dans sa peau de directrice culturelle de la mairie de Pétion-Ville qu’en tant que servante de «Gede». Elle nous salue avec l’expression "Kwa Senbo".


La Gonaïvienne est adoubée de la flamme de serviteur depuis le berceau. « Le jour de ma naissance, un papillon avec une aile abîmée est posé sur mon berceau », raconte-t-elle. C’est le signe révélateur pour sa famille que le nourisson est prédestiné à être manbo.

La première fois qu’elle a été chevauchée par les esprits remonte à ses 14 ans. « Je pouvais, dit-elle, dès lors m’occuper de ceux qui s’en remettaient à moi pour résoudre leurs problèmes ». C’est en 2005 qu’elle a été initiée en tant que manbo « Assogueth ». Au sein de la KNVA (acronyme en créole de Konfederasyon des vodouïsants haïtiens », elle est promu au titre de « Gweto De ». C’est un degré élevé de dignitaire au sein du vodou, selon ses mots. Elle est animatrice culturelle avec plusieurs années d'expérience.


Devant la croix noire de Bawon, la manbo nous a fait un exposé magistral sur les «Gede». L’origine de ce culte remonte à une mythologie propre à l’Egypte ancienne. Avec moult détails, elle nous explique le plan machiavélique de Seth, jaloux de son frère Osiris qui est roi. « Le meurtrier, raconte-t-elle, ayant déchiqueté le cadavre du roi, a disséminé les morceaux dans plusieurs directions. La veuve du roi, la reine Isis, a réussi à reconstituer le corps dans presque son intégralité. Une seule partie manquait et elle n’était pas des moindres. Il s’agissait de l’organe génital du roi. Recouvrant la vie, Osiris va devoir se servir d’un bâton à la place pour paliier l'organe manquant au cours de l’acte sexuel. Il lui faut du piment pour retrouver la chaleur du corps. » Donc, cette affection des «Gede» pour le bâton et le piment proviendrait de là.


Autre référence au culte des «Gede», Manbo Marie-Jeanne évoque la tribu des « Guedevi ». Cette tribu avait un goût aigu pour la liberté, selon elle. Voilà pourquoi ils refusaient d’adhérer aux royaumes qui se formaient à l’époque notamment en Afrique de l’Ouest. Ils seraient les premiers à être déportés vers le sol de la colonie dans le cadre de la traite négrière. Ils seraient, de son aveu, les fondateurs du haut-lieu spirituel dans le Nord-Ouest baptisé « Vilokan ».


Les «Gede», selon la manbo, sont des esprits festifs. La poudre, c’est un déguisement pour signifier qu’ils sont revenus de la mort. « Ayant vaincu la mort, ils la ridiculisent », confie-t-elle.


Gede Novanm, Bawon lakwa, Bawon dèyè kwa, Bawon Kriminèl…ils sont légion dans la hiérarchie. Gede Lawouze Lakou, c’est le Gede auquel sa famille rend un culte depuis plusieurs générations. Il se nourrit de cabri et s’habille de noir, de mauve et de blanc.

La responsable culturelle de la mairie de Pétion-Ville précise que les mets des «Gede» varient selon la « bitasyon », la région ou la famille. « Tous les Gede ne consomment pas forcément du piment macéré. Certains réclament des quenêpes macérées dans de l’alcool, d’autres du gingembre ou de la canelle. Dans des lakou, on leur offre une poule noire, dans d’autres du « tchaka » ou un « Kwi » de vivres mêlés de poisson salé », explique-t-elle.


Depuis plusieurs années, manbo Marie-Jeanne invite le grand public chez elle à Fermathe pour célébrer «Gede Lawouze Lakou». La fête battra son plein de très tôt dans la matinée du 5 novembre.


Ceux qui ne peuvent pas venir jusqu’à chez elle, elle les encourage, les 1er et 2 novembre, à rendre visite à leurs parents et amis défunts. Elle leur conseille de nettoyer leur tombe, de leur servir du café, du clairin comme offrande, tout en leur souhaitant « Bon Gede »



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